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Parmi les personnes inscrites dans le processus d’asile en Suisse, celles qui arrivent et celles qui doivent repartir, beaucoup se retrouvent dans des logements plus que précaires.
«Aujourd’hui près de 60 000 personnes sont dans le processus asile en Suisse, explique Céline Kohlprath, porte-parole du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) et elles ont besoin d’un toit. Le type de logement n’est pas défini, ce peut être dans des structures collectives, chez des particuliers ou dans un appartement. Nous nous trouvons actuellement dans une situation particulière avec des arrivées importantes. Voici pourquoi certains requérants sont hébergés temporairement dans des abris de protection civile ou des sites dits de premier accueil mis à disposition par les cantons et gérés par la Confédération. Le SEM cherche activement des sites. Il n’y a aucun souhait d’isoler les requérants. Lorsque les hébergements sont éloignés des agglomérations, des navettes sont mises à disposition. Le SEM a tablé ce début d’année sur quelque 29 000 demandes d’asile pour 2015 (avec une marge de + ou – 2500 personnes). Toutes ces personnes ne restent pas en Suisse. Ce chiffre n’est donc pas représentatif pour le nombre de lits nécessaire sur une année. Par ailleurs, des personnes admises provisoirement ou en instance de départ doivent également être logées. Du moins, les premiers temps. Depuis plusieurs mois, nous pouvons dire que nous sommes dans une situation exceptionnelle. Toutefois, incomparable avec ce qui se passe dans les pays limitrophes comme l’Allemagne et l’Autriche. Par ailleurs, la Confédération a fait face à des arrivées plus importantes par le passé, comme par exemple dans les années 1990 lors de la crise dans les Balkans.»
