n°194

n°194 - avril 2010

Sorciers, les sourciers? Ce n’est pas la petite voyelle qui les distingue qui va empêcher de faire l’amalgame dans la tête de beaucoup.
Pourtant personne ne va rien dire. Et certainement pas les sourciers eux-mêmes qui se font aujourd’hui souvent appeler «conseillers en géobiologie». Ceux qui savent tenir baguettes et autre pendule pour trouver de l’eau (lire pages 7 à 10) et reconnaître l’emplacement des sources, préfèrent rester discrets et se faire connaître par les chemins de traverse du bouche à oreille.
Face à la preuve scientifique qui assène ses vérités, comme elle est fragile la subtile perception du monde qui nous entoure.
D’autant plus lorsqu’il s’agit des effets sur nos humeurs de l’invisibilité d’un champ magnétique, d’un courant souterrain, d’une onde herzienne, voire même d’une ombre passagère…
Etonnamment les femmes semblent faire appel à ce genre de services plus facilement que les hommes qui expriment parfois à son égard une réelle hostilité.
Tant pis. Nous ne sommes pas de bois et ne vivons pas seulement dans du ciment et de l’isolation. Si nos murs n’ont pas encore d’oreilles, il semble que nos sourciers des temps modernes seraient de plus en plus sollicités pour tendre les leurs à des clients qui auraient souvent besoin d’être écoutés. Certains parlent même de «psycho-géobiologie».

Claire-Lise Genoud
Rédactrice en chef

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