n°197

n°197 - novembre 2010

Entre les locataires qui vont devoir quitter leur logement bon marché à Sion parce que UBS veut construire du haut de gamme et les prostituées de Genève qui ne vont plus pouvoir travailler chez elles parce que la nouvelle loi cantonale exige l’autorisation de leur propriétaire, la réalité du locataire suisse semble n’avoir rien d’enviable.
Mais c’est compter sans cette édition du “Droit au logement” qui vous annonce le nouveau départ de l’ASLOCA Suisse avec la nomination à sa tête de la Tessinoise Marina Carobbio, entourée d’un comité fort et engagé. li était temps. C’est compter aussi sans ce récent arrêt du Tribunal fédéral qui stoppe net la vente à la découpe des appartements d’un immeuble après le congé donné aux locataires pour pouvoir vendre vide…
Et c’est surtout compter sans la victoire – historique – du référendum pour un Tribunal des baux gratuit dans le canton de Vaud, suivi par le maintien de cette gratuité à Genève et l’avancée déterminante d’une justice de proximité gratuite dans le canton de Neuchâtel.
Pour compléter ce tableau que l’on ne va tout de même pas qualifier d’idyllique, vous allez pouvoir lire dans ce journal le dossier sur les baux associatifs qui présentent toutes sortes d’avantages, notamment celui de lutter contre l’isolement et la solitude.

Claire-Lise Genoud
Rédactrice en chef

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