
n°199 - avril 2011
“Stop à la pénurie de logements”, “Bureaux et logements de luxe ça suffit!” “Stop au retour des congés-ventes!” Ce mois-ci pas moins de trois initiatives de l’ASLOCA ont été lancées dans le canton de Vaud et dans celui de Genève.
C’est beaucoup, mais ce ne sera jamais assez pour contrer la puissance des bailleurs qui oublient trop souvent que la majorité – soit les deux tiers – des habitants de ce pays sont des locataires, ne disposant pas de ces revenus mirobolants permettant d’assurer des loyers que l’on ne peut que trop souvent qualifier d’excessifs.
Ces trois initiatives montrent bien la variété des raisons pour lesquelles un locataire doit se battre.
On parle en effet d’un manque évident de logements disponibles dans les régions urbaines avec les excès qu’une telle situation signifie comme pressions exercées sur le locataire. Mais on parle aussi de ces nouveaux logements conçus avec l’idée de n’en faire profiter que les plus riches, ceux qui arriveront toujours à boucler leurs fins de mois haut la main. Insupportable.
Quant aux congés-ventes, vous savez, ces résiliations de bail abruptes qui permettent au propriétaire de mieux spéculer sur l’objet immobilier en question, elles sont l’expression d’une dérive qui va à l’encontre de la dignité humaine, celle d’avoir un toit sur sa tête.
Claire-Lise Genoud
Rédactrice en chef
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